Comment se débarrasser de l’insomnie ?

Insomnie due à la mauvaise hygiène de sommeil, insomnie aigüe, insomnie psychophysiologique, insomnie provoquée par des substances excitantes… Chaque trouble de sommeil a ses propres solutions. Découvrez-les tout au long de cet article.

Insomnie due à la mauvaise hygiène du sommeil

Vous pouvez perdre le sommeil à cause d’un environnement défavorable (chambre inconfortable, matelas usé, perturbation nocturne, etc.). La solution consiste alors à réaménager sa chambre et à s’offrir une literie de qualité.

Optez pour un lit large et confortable. Si vous dormez à deux, un matelas-180×200 fera très bien l’affaire. Un Matelas avec un bon maintien et un accueil agréable vous évitera le micro réveils et les sensations de fatigue. L’indépendance de couchage du matelas-180×200 vous permettra de dormir sereinement, même si votre partenaire s’agite toute la nuit.

Désencombrez, rangez et aérez votre chambre. Enlevez tout ce qui peut nuire à votre repos (PC, TV, connexion Internet…). Utilisez des linges de lits en matière naturelle et hypoallergénique. Réguler la température de votre chambre (l’idéal est entre 16 et 18 °C). Lorsque vous dormez, faites-en sorte qu’aucun ne bruit ni lumière ne vienne déranger votre sommeil.

Insomnie aiguë

L’insomnie aiguë ou insomnie d’ajustement survient à cause d’un événement malheureux ou d’une situation stressante. C’est le cas par exemple de la perte d’un être cher. Le trouble de sommeil qui en résulte peut disparaître lorsque le facteur stressant disparaît ou lorsque le chagrin se dissipe.

Ici, le soutien d’un proche ou l’intervention d’un psychothérapeute est très important. Il faut aider le patient à surmonter sa détresse émotionnelle pour éviter qu’il ne tombe dans un cercle vicieux insomnie-anxiété. Ce dernier peut finir par altérer sa santé mentale. Le médecin traitant prescrit généralement une cure d’hypnotiques (somnifères) pour pallier la carence de sommeil.

L’insomnie chronique

Difficultés à s’endormir, sommeils légers, réveils nocturnes fréquents, cauchemars et idées noires… Lorsque ces problèmes deviennent permanents, on parle d’insomnie chronique. On l’appelle aussi insomnie psychophysiologique à cause du fait que l’insomniaque finit par avoir peur de ne pas s’endormir. Cette crainte de l’insomnie ne fait alors qu’aggraver sa perte de sommeil.

L’insomnie chronique ne peut pas être traitée avec des médicaments. Il faut se tourner vers un spécialiste qui propose un accompagnement psychologique. À noter que dans la majorité des cas, le patient peut dormir facilement en dehors de sa maison. Réaménager sa chambre, repeindre les murs en couleur relaxante, acheter un nouveau Matelas et de nouveaux linges de lit… Tout cela l’aidera à retrouver le sommeil chez lui.

Insomnies provoquées par des substances nuisibles au sommeil

Il existe plusieurs substances pouvant entraîner des troubles de sommeils. À commencer par l’alcool qui, à première vue, aide la personne à dormir. Cet effet sédatif de boisson alcoolisée n’a rien de bon. En effet, dormir en état d’ébriété nuit à la qualité du sommeil. Le sommeil obtenu par l’ivresse n’est pas récupérateur. Ensuite, il y a les excitants tels que la caféine et la théine. Et enfin, les drogues ou substances psychoactives influençant négativement le sommeil.

Ici, il n’y a pas trente-six solutions. Si l’on veut se débarrasser de son insomnie, il faut arrêter toutes substances « toxiques ». Mais sortir de la dépendance est un processus qui s’avère parfois être long et pénible. Le dépendant de l’alcool ou de la drogue doit être aidé dans son sevrage. Pour le café et le thé, ne pas en boire après 16 h peut diminuer le risque de difficulté d’endormissement.

Insomnie liée à un problème de santé

Certaines maladies et troubles médicaux peuvent engendrer l’insomnie chez le patient. La perte de sommeil peut découler d’une douleur (névralgie sciatique, brûlures d’estomac…) ou d’un symptôme (toux nocturne, démangeaisons…).

Il faut traiter le problème médical mis en cause pour soulager le patient des insomnies qui en résulte. En même temps, le médecin peut prescrire des somnifères en guise de traitement d’appoint ou traitement symptomatique.